Questions aux fondateurs ! (S11) | Les Pépites Tech

Questions aux fondateurs ! (S11)

Portrait de Les Pépites Tech
Les Pépites Tech
30/03/2017

Questions aux fondateurs ! (S11)


Julien TOURNIER, fondateur de Lola by Sonora Labs


Le métier que vous n'auriez jamais voulu faire.

Un métier vide de sens… par exemple Banquier ou Trader. J’aurais détesté travailler dans une tour grise de la Défense pour une boite dont je ne partage aucune valeur.


Le vôtre.

Startuper. Notre métier est de réinventer internet. Je sais, cela vous paraît présomptueux, mais c’est pourtant ce que l’on fait (rire). Nous voulons bâtir une infrastructure digitale moins énergivore (donc moins polluante), plus respectueuse de vos données privées, et surtout décentralisée, à laquelle tout le monde peut contribuer et qui peut procurer des revenus à ceux qui y contribuent ! À ce propos, vous saviez que les émissions de CO2 dont sont responsables les Data center ont dépassé celles du trafic aérien mondial ?


L'idée que vous auriez aimé avoir.

Le scénario de la saison 1 de Westworld (rire).


La vôtre.

Faire en sorte que l’on se ré approprie internet et que cela ne soit plus une infrastructure sur laquelle nous n’avons aucune maîtrise. Nous voulons un internet plus responsable et plus social !


À quoi ressemble votre business model ?

Nous pratiquons le revenu sharing. Nous avons créé le premier datacenter décentralisé auquel nous pouvons tous contribuer. 
La box « LOLA » permet de stocker et protéger les données du foyer et d’y accéder sur tous vos écrans, partout dans le monde. En cas d'espace libre, ce dernier peut également être loué et rapporter jusqu’à 50 € par mois. Avec cette solution nous offrons une empreinte environnementale réduite de moitié par rapport aux infrastructures existantes.


Quels ont été vos feedback jusqu'à présent ?

Les feedback sont excellents. C’est d’ailleurs pour ça qu’on est toujours là ;-)


Fautes qui vous inspirent le plus d'indulgence.

Toutes les fautes en général. Hormis, bien sûr les fautes malveillantes. J’aime beaucoup l’idée de « soit je gagne - soit j’apprends ».


Qu’est ce que vous auriez aimé savoir avant de vous lancer dans l’entrepreneuriat ?

Nous nous sommes lancés dans l’entrepreneuriat avec une idée portée par certaines valeurs comme l’environnement ou la protection de la vie privée. Or, le monde de l’entrepreneuriat n’adhère en réalité à ses valeurs que par souci d’image. Et cela vaut aussi bien pour les grands groupes, que pour les startups. J’avais un côté idéaliste que j’ai malheureusement perdu en chemin.


Votre état d'esprit actuel ?

Moins idéaliste. (rire). La bienveillance. J’essaie de rendre l’ascenseur et d’aider à mon tour. Je n’oublie pas l’aide que l’on m’a apportée et j’essaie d’en faire de même.


Qu'est-ce que le futur vous réserve ?

On va essayer de faire notre place en démontrant que des visions radicales peuvent avoir leur place dans le milieu entrepreneurial. J’aimerais démontrer que nous ne sommes pas obligés de venir d’une grande famille ou d’une grande école pour réussir à créer des boîtes à succès.


Une dernière question à laquelle vous aimeriez répondre ?

Quel est le principal enjeux de l’industrie digitale de demain ?

Avec des sujets de pointe comme l’AI, des courants comme le transhumanisme, l’adoption massive par le grand public des nouvelles technologies, l’obsolescence programmée, la raréfaction des ressources… je pense que si une AI vraiment supérieure débarquait aujourd’hui et donnait son avis sur notre façon de faire, sa réponse serait certainement : « Hey guys, wtf are you doin’ ? »


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Fabrice LENOBLE, fondateur de Geezot


Le métier que vous n'auriez jamais voulu faire.

Plombier, parce que c’était le métier de mon père.


Quel est le vôtre ?

Je suis un slasheur : enseignant informatique, formateur en développement, audit informatique le tout orienté autour de la pédagogie.


La meilleure idée de l'année.

L’hyperloop ! Le projet est top !


La vôtre.

Trouver des solutions aux problèmes de l'éducation par le biais d'outils numériques en accompagnant à la mise en place d’une pédagogie innovante.


À quoi ressemble votre business model ?

Nous proposons des cours en viso conférence aux établissements scolaires. Nous souhaitons en faciliter l’accès pour faire tomber les barrières de l’école. Notre plateforme est basée sur la disponibilité des enseignants.

- Un pourcentage sur l’heure de l’enseignant

- Un package d’heures vendues aux écoles

- Vente en marque blanche de notre plateforme


Quels ont été vos feedback jusqu'à présent ?

Tous les feedback ont été positifs, à l’exception de quelques enseignants conservateurs. Le ministère de l’Éducation nationale trouve l’idée séduisante, mais fait face au corporatisme.


Fautes qui vous inspirent le plus d'indulgence.

Se tromper a peu d’importance, ce qui compte est d’essayer.


Qu’est ce que vous auriez aimé savoir avant de vous lancer dans l’entrepreneuriat ?

C’est compliqué d’obtenir de l’aide, il y a peu de soutien dans le projet entrepreneurial.


Votre état d'esprit actuel.

Confiant !


Qu'est-ce que le futur vous réserve ?

J’espère de très bonnes choses.


Une dernière question à laquelle vous aimeriez répondre ?

Qu’est ce qu’on peut faire pour t’aider ? Soutenir mon projet, en parler autour de soi.


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Javier GONZALEZ, Co-CEO & Co founder de BOTFUEL


Le métier que vous n'auriez jamais voulu faire.

Je vais plutôt vous répondre sur celui que je rêvais de faire. Entrepreneur ! Vous savez, je crois qu’aujourd’hui nous vivons une période incroyable pour entreprendre en France. Avec les outils dont on dispose et les talents qui existent en France, il y a beaucoup à faire, à créer.


Le vôtre.

Entrepreneur. Co-fondateur de Botfuel.


L'idée que vous auriez aimé avoir.

J’aime beaucoup ce que fait Alan, l’assurance complémentaire santé digitale.


D'où vient l'idée de votre startup ?

L’essor de l’interface conversationnelle est à l’origine de Botfuel. C’est une révolution d’usage, avec l’explosion des applications de messagerie, mais aussi une révolution plus profonde, dans notre façon d’interagir avec les machines. Nous avançons à grand pas vers les interfaces dites naturelles, dématérialisée. Ainsi, nous avons conçu une plateforme de développement de chatbots à destination des entreprises.


À quoi ressemble votre business model ?

Botfuel propose aux développeurs de chatbot une plateforme sous forme de souscription mensuelle.


Quels ont été vos feedback jusqu'à présent ?

Nous avons travaillé pour des grands groupes dans le domaine de la banque et de l’assurance, mais aussi pour des startups en très forte croissance comme Blablacar. Les retours sont excellents, notamment sur la fluidité de l’interaction et le gain de temps que permettent les chatbots.


Fautes qui vous inspirent le plus d'indulgence.

Toutes les fautes qui proviennent de la curiosité.


Qu’est ce que vous auriez aimé savoir avant de vous lancer dans l’entrepreneuriat ?

Qu’il faut avant tout se lancer et apprendre en marchant.


Votre état d'esprit actuel.

Enthousiaste et concentré.


Qu'est-ce que le futur vous réserve ?

Bien placé celui qui saurait répondre à cette question. J’espère que le futur de Botfuel sera fait de nombreuses rencontres et découvertes.


Une dernière question à laquelle vous aimeriez répondre ?

Etes-vous un humain ?


Interview réalisées par notre partenaire Timefunding


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