Questions aux fondateurs 10/04-16/04 (S15)

Anne Sophie Van Elslande, fondatrice de GlutenTrip

Le métier que vous n'auriez jamais voulu faire

Comptable, une horreur ! C’est d’ailleurs ça qui me faisait le plus peur pour monter mon business !

Le vôtre ? (Quel est votre métier ?)

Je suis à la base attachée de presse depuis de nombreuses années et je vous avoue que c’est un vrai bonheur de promouvoir enfin sa propre start-up !

La meilleure idée de l'année / L'idée que vous auriez aimé avoir

La mienne bien sûr ! Les personnes non atteintes d’intolérances ou d’allergies alimentaires ne peuvent pas se rendre compte du potentiel de ma plateforme ! C’est une vraie aide et libération lorsque l’on voyage de savoir si tel ou tel hôtel propose des options sans gluten !

La vôtre ? (D'où vient l'idée de votre start-up ?)

Oui la mienne évidemment 

Seules les personnes concernées connaissent la frustration de ne pas pouvoir manger comme son partenaire ! Avec GlutenTrip fini de voyager avec son pain sans gluten 

Il faut vraiment libérer le quotidien des personnes atteintes d’intolérances, mon ambition est à terme d’indiquer tous les autres allergènes : Lactose, gluten, arachide, œufs …

Je suis persuadée que les intolérances alimentaires sont l’avenir de demain, malheureusement le constat est que la demande ne cesse d’augmenter.

À quoi ressemble votre business model ?

Un business model assez basique avec de la publicité sponsorisée, un abonnement pour les restaurateurs et l’affiliation permettant de générer des commissions supplémentaires.

Quels ont été vos feedbacks jusqu'à présent ?

Sur le modèle de TripAdvisor mais avec comme objectif numéro 1 de fédérer et fidéliser notre communauté, que l’internaute devienne un véritable relai de recommandation à son tour.

L’internaute via son profil peut donner des avis et recommandations, soumettre un restaurant, mettre ses propres photos ou encore réserver une table.

Les fautes qui vous inspirent le plus d'indulgence

C’est lorsque l’on fait des erreurs que l’on apprend … Si elle est reconnue et pas malhonnête, l’erreur est humaine !

Qu’est-ce que vous auriez aimé savoir avant de vous lancer dans l’entrepreneuriat ?

J’aurais aimé connaître mieux les moyens de financement, qu’on m’accompagne sur ce point et surtout savoir bien s’entourer et des meilleurs talents possibles ! Il faut être tenace et ne jamais rien lâcher ! Il faut vivre et réaliser son projet et ne pas avoir peur de l’avenir.

Votre état d'esprit actuel ?

Toujours à fond ! Nous sommes dans une bonne dynamique, nous avons beaucoup d’encouragements et les internautes sont très enthousiastes de l’arrivée de cette nouvelle plateforme, il faut redoubler d’effort pour acquérir une grosse communauté.

Qu'est-ce que le futur vous réserve ?

Nous avons beaucoup de projets pour faire évoluer la plateforme. Nous espérons donc que le futur soit synonyme d’opportunités et que la chance soit aussi avec nous Afin de nous assurer une réussite et un rayonnement international.

Une dernière question à laquelle vous aimeriez répondre ?

Êtes-vous intolérant au gluten ? Rejoignez-nous et découvrez tous nos bons plans sans gluten partout dans le monde !

http://www.glutentrip.com/

Matthieu Bacquin, fondateur de Self&Innov

Le métier que vous n'auriez jamais voulu faire

Jamais, c’est trop fort. De la même manière qu’il est passionnant d’aller à la découverte de tous les pays et cultures, on peut s’enrichir à exercer des activités et des métiers variés, au moins quelques jours dans une vie.

Le vôtre ? (Quel est votre métier ?)

Couteau-suisse ! À la création d’une start-up (On a soufflé notre première bougie le 1er mars dernier), il y a tout à faire, et avec des moyens limités. Heureusement, l’aventure est passionnante et cela donne beaucoup d’énergie.

Dans une même journée, je peux alterner les rôles de business-développeur, consultant, recruteur, réparateur, manager, coursier, coach, marketeur, acheteur, directeur financier, …

Avec la croissance de la société (Nous sommes 10 aujourd’hui), chacun se concentre plus sur ses spécialités, mais ça reste tout de même très diversifié.

La meilleure idée de l'année / L'idée que vous auriez aimé avoir

Je ne parle pas au conditionnel passé.

La vôtre ? (D'où vient l'idée de votre start-up ?)

Tout a commencé le premier jour de ma carrière de consultant, en 2001. On m’a confié une première mission et on m’a demandé de commencer par lire la proposition commerciale, il s’agissait d’une étude de marché à 20 000 euros. Un rapport d’étude pour le prix d’une voiture, c’est à ça que j’ai pensé. En 2015, j’ai senti que le numérique pouvait sûrement permettre de démocratiser le métier et le rendre enfin accessible aux start-up et aux TPE/PME. Et j’ai trouvé la clef : Nous développons de puissants parcours didactiques en ligne, appelés selforiels®, qui permettent aux dirigeants de produire un maximum de diagnostics, rapports et estimations.

Notre plateforme SELF&Innov se focalise actuellement sur les dispositifs fiscaux dédiés aux entreprises innovantes : Les Crédits d’Impôt Recherche et Innovation (CIR, CII) et le statut de Jeune Entreprise Innovante (JEI).

À quoi ressemble votre business model ?

Des selforiels® gratuits permettent aux dirigeants d’entreprises d’obtenir un premier niveau de réponse à leurs questions. Exemples : Diagnostic d’éligibilité au Crédit d’Impôt Innovation, estimation du CIR auquel je peux prétendre.

Ensuite nous proposons des formules payantes, à partir de 250 euros, combinant selforiels® avancés et support d’expert.

Premier exemple : La self-construction de la déclaration de CIR puis la revue par un expert des activités et dépenses à retenir. Deuxième exemple : Cette semaine, nous venons de sortir un outil fantastique : Il s’agit d’un MOOC combiné à un outil de prise de notes guidé pour self-rédiger son dossier technique justificatif.

Enfin, nous proposons de nombreux services de conseil et de formation sur-mesure.

Quels ont été vos feedbacks jusqu'à présent ?   

Depuis le lancement de notre plateforme www.self-innov.fr en novembre 2016, nous comptons près de 1500 selforiels® réalisés. Et avec la deadline fiscale fixée au 15 mai 2017 qui se rapproche, le rythme s’accélère de jour en jour.

Par ailleurs, nous venons de boucler notre première levée de fonds en love money et d’obtenir le soutien de BPI France, pour un montant total de 105 000 euros.

Les fautes qui vous inspirent le plus d'indulgence

Celles qui sont faites pour la première fois.

Qu’est-ce que vous auriez aimé savoir avant de vous lancer dans l’entrepreneuriat ?

Avant de co-fonder SELF&Innov avec Simon Creuchet, notre CTO, j’ai d’abord été intrapreneur dans le métier exigeant du conseil aux entreprises. J’ai produit, vendu, recruté et managé deux business units. Simon et moi avons eu également la chance de travailler plusieurs années aux côtés de nombreuses start-up, ce qui nous permet aujourd’hui de mettre un maximum de chances de notre côté.

Votre état d'esprit actuel ?

Confiant et déterminé.

Qu'est-ce que le futur vous réserve ?

Nous allons continuer de tout mettre en œuvre pour transformer notre modèle de digitalisation du conseil en succès international.

Une dernière question à laquelle vous aimeriez répondre ?

Quel est le prochain grand jalon dans votre développement ?

Nous visons une levée de fonds d’1 million d’euros début 2018.

Dimitri Heidet, fondateur de Restons Grappés

Le métier que vous n'auriez jamais voulu faire ?

Contrôleur de gestion. Pourquoi ? Parce que c’est ce que j’ai fait pendant 15 ans avant de me rendre compte que ce n’était pas pour moi. Je suis un peu long à la détente, mais mieux vaut tard que jamais !

Le vôtre ? (Quel est votre métier ?)

Passionné de vin. C’est d’ailleurs ce qui est écrit sur ma carte de visite. Mon objectif est de dénicher les pépites de vignerons et casser les codes du marché du vin sur internet.

La meilleure idée de l'année / L'idée que vous auriez aimé avoir

Pour moi, il n’y en a pas qu’une. Wecasa, service de coiffeur à domicile, SOS Food, qui permet de trouver un repas solidaire par sms, Mamie Foodie, traiteur qui met en avant la cuisine de nos grand-mères, Boostyourfit qui veut révolutionner les relations professionnelles par le sport, et Busity, app qui permet de redécouvrir Paris en bus. Des idées extra portées par les bonnes personnes. Je le sais, la plupart sont des amis. Selon moi, une idée ne vaut que si elle est portée par les bonnes personnes !

La vôtre ? (D'où vient l'idée de votre start-up ?)

Restons Grappés est un site d’achat groupé de vins sélectionnés. Notre motto : Prenez le contrôle de ce que vous buvez. Prenez le contrôle du prix car souvent la pépite du petit vigneron est chère, le contrôle de la qualité, car notre sélection est rigoureuse et le contrôle des informations, car on est souvent perdu sur internet comme au supermarché pour trouver LA bonne bouteille. Pour les informations, on fait ça avec une carte d’identité du vin et une catégorie parlante made in Restons Grappés.

À quoi ressemble votre business model ?

Notre business model est simple : On fait une marge sur les ventes.

Quels ont été vos feedbacks jusqu'à présent ?   

Nous avons lancé Restons Grappés en Décembre, et on a eu rapidement des clients. Leurs retours nous ont permis de modifier et simplifier le concept, jusqu’à une version maintenant définitive – j’espère - et qui plaît pas mal. On a des retours vraiment positifs.

Les fautes qui vous inspirent le plus d'indulgence

Celles qu’on ne fait qu’une fois.

Qu’est-ce que vous auriez aimé savoir avant de vous lancer dans l’entrepreneuriat ?

Si je recommençais à zéro, je mettrais deux fois moins de temps pour arriver à ce que j’ai fait aujourd’hui. J’aurais aussi appris à coder plus tôt, car de nos jours c’est essentiel pour créer un site internet, ce qui m’aurait permis d’aller beaucoup plus vite.

Votre état d'esprit actuel ?

« Vers l’infini et au-delà. » Être heureux et travailler dans un domaine qui me passionne !

Qu'est-ce que le futur vous réserve ?

Le futur proche ? L’ouverture d’une bouteille du domaine Ogereau, Anjou en Chenin que j’adore. Le futur un peu plus lointain ? Réussir à créer du lien et du sens autour du projet.

Une dernière question à laquelle vous aimeriez répondre ?

Si tu devais être réincarné en une bouteille de vin laquelle serais-tu ?

Personnellement, ce serait un vin honnête, un vin de copains. Mon idée en tête : Un beaujolais du domaine des Capréoles (Cuvée Diaclase 2014). Il se boit bien, tout en ayant quelque chose à raconter !