Interview de Guillaume Charles, co-dirigeant de Share & Print Studio

Audrey Warin 1

21/06/2017

Guillaume Charles, co-dirigeant de Share & Print Studio - By

Guillaume Charles

Le métier que vous n'auriez jamais voulu faire

Je dirais tous les métiers qui ne permettent pas de faire des rencontres, dans un monde professionnel qui se digitalise, parfois à outrance, la relation humaine est précieuse car elle fait grandir.

Le vôtre ? (Quel est votre métier ?)

Entrepreneur passionné ! J’ai créé et dirigé des agences de communication pendant presque 20 ans. Aujourd'hui, Je co-dirige le groupe SDP (ndlr : naissance.fr // faire-part.com), spécialiste du e-commerce web to print dans lequel j’ai investi en 2014 aux côtés de Nadine Michaux, sa fondatrice. Nous avons su conserver un esprit start-up, c’est grâce à cela que Share & Print Studio a vu le jour.

La meilleure idée de l'année / L'idée que vous auriez aimé avoir

Le mouvement En Marche ou la disruption appliquée à la politique d’un pays. Que l'on soit d'accord ou pas avec les idées portées par E. Macron, on ne peut qu'être qu’admiratif de sa réussite fulgurante.

La vôtre ? (D'où vient l'idée de votre start-up ?)

D’une histoire vraie : Au retour d’un club de vacances très connu, j’ai reçu un mail me proposant de commander les plus belles photos de mon séjour … Mais sur un site « partenaire ». J’ai trouvé ça vraiment dommage que mon club ne me propose pas ce service directement chez lui, à ses couleurs et dans le même esprit que mes vacances.

L’idée est venue de là : Développer un site photo complet en marque blanche pour servir les intérêts de toutes les sociétés désireuses de prolonger l’expérience de leurs clients.

Après plus d’un an de R & D, Share & Print Studio est née ! C’est une plateforme plug & play unique sur le marché car elle embarque non seulement les fonctionnalités d'édition et d'impression d'un site comme Cheerz ou Lalalab mais permet aussi de stocker, rassembler et partager ses photos comme sur Flickr ou Drop Box. De plus, les clients d'SPS peuvent tout designer à leur image, de la plateforme en elle-même (styles CSS) jusqu'aux produits (à charter par leurs soins). Bien entendu ils ont aussi la main sur les prix, les promos, les statistiques de visites, de ventes etc ... Car tout cela est en full SaaS, auto-administrable via un back office pensé pour les marketeurs.

À quoi ressemble votre business model ?

Le business model d’SPS est pensé « R.O.I. » Pour nos clients, ce service est conçu pour être rapidement rentable et leur faire gagner de l’argent. De notre côté, nous facturons des frais de setup, une licence d’utilisation et un fees pour chaque commande qui passe par notre système.

Le chiffre d’affaire dégagé par l’offre est bien entendu réservé à nos clients, comme c’est eux qui définissent les tarifs de ventes des produits, c’est aussi eux qui encaissent les paiements.

Côté production des supports et logistique e-commerce, nos clients peuvent travailler librement avec nos prestataires référencés ou les leurs, du moment qu’ils répondent à nos cahiers des charges techniques.

Quels ont été vos feedbacks jusqu'à présent ?

Share & Print Studio est très bien accueilli par le marché car cela répond parfaitement bien à ce que veulent développer de nombreuses sociétés : Des services additionnels qui ont du sens pour eux comme pour leurs propres clients mais aussi de nouveaux foyers de chiffre d’affaire.

Notre premier client (LePotCommun.fr) vient juste de lancer l’offre « Le Pot Photo » sur la base SPS et ses premiers résultats sont très encourageants car encore une fois, l’accueil fait par leurs utilisateurs est super positif.

Nous sommes déjà en contact avec de nombreux acteurs du tourisme, du loisir, du sport, de l’événement et même avec des collectivités ! Le concept SPS et sa simplicité de mise en œuvre séduit, c’est indéniable.

Les fautes qui vous inspirent le plus d'indulgence

Celles qui sont faites avec l’envie d’avancer ! Un adage dit que lorsque l’on essaie, on se trompe parfois mais lorsque l’on n’essaie pas, on se trompe toujours.

Qu’est-ce que vous auriez aimé savoir avant de vous lancer dans l’entrepreneuriat ?

Que les conseillers ne sont pas les payeurs. Il faut savoir distinguer les vrais conseils « altruistes » de ceux qui sont donnés par intérêt et qui peuvent finalement nuire à un projet.