#28 Interview des Pépites - NOSHOW

1. Présentez votre pépite en quelques mots. Quelle est votre proposition de valeur ?

NoShow est un logiciel de réservation performant qui aide les restaurateurs à lutter contre les no-shows (les clients qui n’honorent pas leur réservation et qui ne prennent pas la peine de se décommander). Notre solution répond également à un besoin de gain de temps.

2. Comment avez-vous eu l’idée de ce projet et quel est le problème que vous essayez de résoudre ?

Dirigeante d’une agence web culinaire depuis plus de 5 ans, j’ai été de nombreuses fois spectatrice de l’épuisement des restaurateurs face à la problématique des no-shows. Confrontée à ce fléau grandissant et suite aux demandes de plus en plus nombreuses des clients que j’accompagnais, j’ai souhaité développer une solution complète qui répondrait aux différents besoins énoncés par les restaurateurs.

3. Aujourd’hui, qui utilise votre solution ? Quelle est votre traction ? 

Notre solution est en phase de lancement depuis seulement quelques jours, nous avons signé nos premiers contrats avec des restaurateurs lyonnais, et quelques dizaines de chefs testeront le logiciel à la rentrée. Des partenariats avec des institutions culinaires devraient également voir le jour dans les semaines qui viennent. 

4. Quel est le business model ?   

Notre logiciel est une solution SAS, commercialisée sous forme d’abonnement. Nos clients ont accès à tous les services du logiciel pour 65 € / mois.

5. Quelles sont les technologies que vous utilisez ?

Nous utilisons les technologies PHP, Laravel et Vue.js pour le développement de notre logiciel.

6. Quels sont vos besoins actuels ?

Les premières semaines de commercialisation nous ont montrés que l’intérêt des restaurateurs face à NoShow était bien présent. Nous sommes désormais en phase de structuration de l’équipe pour s’armer face à un éventuel développement rapide. Deux collaborateurs nous rejoignent dès septembre. 

7. Qui sont vos principaux concurrents ? Quelle est votre valeur ajoutée ? 

Guestonline et Zenchef sont nos principaux concurrents, ils proposent tous les deux un service similaire. Notre logiciel s’inscrit comme la deuxième génération des outils de réservation en incluant davantage de fonctionnalités qui rendent à la fois l’outil simple et ludique pour le restaurateur, et lui permet d’augmenter significativement ses réservations.

NoShow répond également à un objectif d’image pour le restaurateur. Les plateformes existantes s’intègrent facilement au site internet du restaurant sur le fond, mais pas dans la forme. Les modules ne sont pas conçus en termes d’expérience utilisateurs, aussi bien pour le restaurateur lui-même que pour les clients qui souhaitent réserver. 

La Fourchette et Michelin sont aussi des concurrents à notre service. Bien que ces outils soient avant tout des plateformes de mise en relation, certains restaurateurs les utilisent comme outil de réservation en ligne. Mais le point faible de ces solutions repose sur les conditions commerciales : le restaurateur est commissionné sur chaque table réservée, moyennant 2 € par couvert.

8. Où voyez-vous l’entreprise dans un an ?

Notre ambition est de conquérir le marché français dans les mois qui viennent. Nous espérons clôturer une première levée de fonds d’ici 1 an pour nous permettre de débuter un développement international.

9. Partagez avec nous un moment insolite (succès, échec ou moment fun) 

Il se passe tellement de choses en une journée, que je pourrais écrire une livre qui relate les échecs ou succès de ce projet. L’euphorie peut nous gagner, et l’instant d’après un bug de développement nous ramène à la réalité !

Ce qu’il faut retenir c’est que notre plus grand succès est d’avoir réussi à créer NoShow, sans être issu du milieu de la tech au départ. Il y a 5 ans, je n’avais aucune connaissance du marché de la restauration, et je ne savais même pas ce qu’était Laravel. À force de conviction et de travail, nous avons réussi à soulever des montagnes pour atteindre notre objectif. 

L’embauche de deux collaborateurs en CDI est pour nous un accomplissement. Créer son propre emploi, c’est déjà un succès, mais créer d’autres emplois c’est encore plus gratifiant.

10.  Si vous aviez un conseil à donner aux autres entrepreneurs...

Pour cette deuxième création d’entreprise, j’ai pu m’appuyer sur les nombreuses erreurs que j’avais commis auparavant. 

S’il fallait retenir une chose : la clé de la réussite est de savoir bien s’entourer dès le début, et de ne jamais avoir peur de dévoiler ses idées. En vous confrontant aux avis / questionnement des autres, vous avancerez plus rapidement.