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Les écosystèmes de startups françaises : comment passer de petite start-up à géant technologique en un seul investissement ?

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19/11/2019

Selon le guide des Fintech, on définit une startup comme une société jeune, basée sur une idée, un produit ou une prestation innovante, au potentiel de croissance fort, et qui nécessitera d’obtenir un ou plusieurs financements. Derrière ces jeunes pousses, on retrouve des investisseurs français, britanniques et allemands qui n’ont pas hésité à investir plus 15 000 milliards d’euros dans le secteur en 2018.

Ainsi financés, on voit apparaître des écosystèmes générateurs d’emploi et de revenus, qui sont en grande partie responsables de l’attractivité de la France auprès des plus ambitieux des entrepreneurs et des traders.

Qu’appelle-t-on écosystème de start-up ?

C’est tout naturellement qu’une start-up, ayant bénéficié d’investissements nécessaires à son lancement et à sa croissance, envisagera à son tour de contribuer aux succès des entrepreneurs de demain. Cette dynamique mène les Fintech à créer des liens avec des marchés divers, tels que le secteur médical qui bénéficie tout particulièrement de ces nouvelles technologies s’appuyant sur l’intelligence artificielle, ou encore les marchés bancaires qui sont bien souvent à l’origine de la demande pour ces néo-outils. 

Un écosystème de start-ups, combien ça coûte ?

Selon l’étude publiée en début d’année par KPMG, la France serait aujourd’hui troisième sur le podium européen, notamment grâce à une opération réalisée par Blablacar pour la modique somme de 118 millions de dollars. Au total, les Frenchtech auraient levé près de 650 millions d’euros. Plus de 60% de ces opérations concernent des entreprises basées dans la capitale, positionnant ainsi Paris comme la 3ème capitale financière européenne.

Qui sont les grands acteurs de la Frenchtech ?

Du côté des technologies financières et commerciales, la société de rattachement des programmes de fidélité au compte bancaire Transaction Connect obtenait l’an dernier un financement de 15 millions d’euros et recevait l’aval de l’Autorité française de régulation du secteur bancaire, tandis que le pionnier de l’expérience client Critizr recevait 15 millions d’euros pour soutenir sa croissance internationale. Parmi les derniers nés de la Frenchtech, Audion obtenait récemment un premier investissement d’1,1 million d’euros pour développer son idée d’annonces publicitaires live insérées dans les podcasts.

Le secteur médical est également un grand gagnant de l’engouement des investisseurs pour les startups françaises : tandis que la banque Kreaxi lançait son programme de soutien des startups dans le domaine du médical, la société de recherche médicale Owkin, d’origine française, levait 18 millions de dollars d’investissement l’an dernier.

Qu’est-ce qui fait de la France un pays attractif pour les start-ups ?

À l’origine sceptique face à ces Fintech qui prétendaient tout automatiser et numériser, la France a finalement accepté l’utilité économique de ces drôles d’entreprises et elle est aujourd’hui l’une des nations qui accompagne le mieux les projets des micro-entrepreneurs. Le résultat : près de 700 000 nouvelles entreprises ont rejoint la Frenchtech en 2018, générant un financement total de plus de 4 milliards d’euros, soit une augmentation de 35% sur l’année précédente. Si Paris est naturellement la première concernée, d’autres régions émergent et captent une partie des aides et des financements disponibles. De son côté, la banque en ligne BpiFrance favorise par exemple les investissements dans les PME françaises, et ce pas seulement en Ile-de-France.


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