Nous sommes sept cofondateurs et aujourd’hui la société s’est organisée autour de trois associés : Vincent Rimet (Président), Stéphane Wahlen et Dominique Clauzier (tous les deux DG)
DeliverMe.City est une solution de livraison pour milieu ultra urbain, 100% écologique et citoyen, qui garantit la livraison en main propre à la bonne personne où et quand elle le souhaite sur un créneau de 30 minutes.
N’avez-vous jamais subi une mauvaise expérience de livraison ? Puis en creusant le sujet, nous nous sommes rendus compte que la livraison en milieu urbain représente 30% du trafic, 25% des émissions de gaz. La prestation du KM, c’est aussi ¼ du prix et pourtant 70% des consommateurs ont peur de rater leur livraison. Facteur de stress, la livraison est aussi quand elle se passe bien un levier de fidélisation de la clientèle voire d’augmentation du panier moyen sur de prochains achats. Et pourtant, malgré tout entre 50 et 70,000 colis sont non livrés tous les jours sur Paris et repartent sur leurs bases logistiques avec ce que cela implique comme cout financier, empreinte écologique et frustration du client. C’est ce problème auquel nous cherchons à résoudre avec une offre de livraison qui offre une flexibilité et sécurité maximum.
Avec la crise sanitaire, nous avons récupéré notre base logistique à Clichy début juillet. Juillet et Aout ont été pour paramétrer notre système et nous sommes opérationnels depuis septembre. Aujourd’hui, nous travaillons avec des particuliers et quelques influenceuses. Ils se font livrer chez nous et une fois que nous avons leur colis, ils sont notifiés et peuvent profiter de notre service (livraison garantie, conciergerie, etc..)
Nous sommes par ailleurs en démarrage d’activités avec quelques grandes enseignes avec lesquelles nous assurons pour leurs clients aussi bien la livraison que les retours. Nous faisons aussi du ship from store et même dans certains cas, du store to store.
Business model traditionnel basé sur la rémunération de notre service avec quelques offres de service complémentaires qui peuvent prendre la forme d’abonnements récurrents.
Notre système s’appuie sur une intelligence entre nos différents blocs qui sont (1) des applications clients, cyclistes et hub mobile (2) un algorithme capable d’optimiser en temps réel trois points mobiles (le hub, le cycliste, le client), (3) un TMS déjà bien rodé et une tour de contrôle intelligente qui nous permet, si besoin, de prévenir le destinataire avant un éventuel problème.
Aujourd’hui, nous nous sommes développés sur capitaux propres et l’aide de la BPI. Mais nous aurons besoin de lever des fonds courant 2021 pour dupliquer le modèle sur d’autres villes.
Ils sont nombreux en commençant par la Poste. mais nous parions sur le fait que le marché est entrain de se professionnaliser et de se segmenter. On ne peut pas livrer une coque de téléphone, un livre, un smartphone, une paire de chaussures, un vêtement un ordinateur, un canapé ou une machine à laver de la même manière. Ainsi tout le monde trouvera sa place car le marché est en forte croissance (15% par an) et la crise sanitaire amène les enseignes et marques à repenser cette dernière étape.
Paris avec un cinquantaine de salariés et l’ouverture de Lyon, Milan…
Partant du principe que nous devons connaitre l’ensemble des fonctions de l’entreprise, il nous arrive encore parfois de devoir conduire le hub mobile voir d’enfourcher un vélo biporteur qui gérer des livraisons. Et c’est sympa !
Ayant monté une startup il y a quelques années seul, j’apprécie la force du collectif avec les complémentarités essentielles pour avancer. Partir bien accompagné est une force à ne pas négliger surtout dans les moments durs.
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