#328 - Interview Des Pépites - Ommistack
#327 - Interview Des Pépites - Safeekeper
Interview de Marie-Charlotte Prudent, co-fondatrice de Safekeeper
1. Présentez votre pépite en quelques mots. Quelle est votre proposition de valeur ?
En France, un vélo est volé chaque minute, une trottinette électrique toutes les 30 minutes… et 48 % de ces vols ont lieu en pleine journée, en moins d’une minute. Safekeeper permet de trouver un gardien de confiance (un “Keeper”) à proximité de sa destination, pour 1h, 2h ou plus, le tout en quelques clics. Simple, local, sécurisé, humain. C’est ça, notre valeur.
2. Comment avez-vous eu l’idée de ce projet et quel a été le problème rencontré ?
L’idée est née très simplement : Jérémy devait aller à une soirée d’entreprise. Il voulait y aller en trottinette électrique. Cool. Sauf que… où la garer pendant le séminaire ? Puis le resto ? Puis la suite de la soirée ? Il m’a dit : “Franchement, si quelqu’un pouvait me la garder, ce serait top.” Et là, illumination. Et si on créait cette solution ? Et aujourd’hui on l’a fait !
3. Aujourd’hui, qui utilise votre solution ?
L’application sort dans quelques semaines, donc pour l’instant personne ne l’utilise encore. Mais on a déjà une belle communauté qui nous soutient : plus de 150 Keepers Lyonnaise de confiance sont déjà préinscrits Et ça ne fait que commencer !
4. Quel est le business model ? Est-il amené à évoluer ?
Aujourd’hui, on fonctionne sur un paiement à la garde, au tarif horaire. Demain, on veut aller plus loin : abonnements, cartes prépayées, offres entreprises… Nos Keepers sont pour le moment exclusivement des particuliers, mais on travaille aussi sur la possibilité pour les commerçants et les pros de devenir Keepers, pour rendre la mobilité douce encore plus accessible en ville.
5. Quelles sont les technologies que vous utilisez ?
Côté tech :
● GoLang pour l’API (solide et rapide)
● React Native pour le front (flexible et mobile-friendly) On fait simple, propre et scalable.
6. Quels sont vos besoins aujourd’hui ?
Aujourd’hui, notre enjeu principal c’est de nous faire connaître ! On cherche à accélérer côté marketing digital, visibilité, communication. Et personnellement, je cherche ma première pépite en stage pour m’aider sur cette partie. Quelqu’un de curieux, débrouillard… et un peu fou de vélos et trottinettes
7. Qui sont vos principaux concurrents ? Quelle est votre valeur ajoutée ?
On ne parle pas trop de “concurrence” mais plutôt de complémentarité :
● Il y a les cadenas,
● les véhicules en libre-service,
● les parkings à vélos,
● ou encore l’application Velhome.
Mais SafeKeeper, ce n’est pas juste un parking : C’est un écosystème de services autour de la mobilité douce, humain et évolutif. On propose la garde, la recharge, demain les keepers pourront proposer d’autres options, telle que la réparation ou le nettoyage, selon leurs compétences. Notre force repose sur 3 piliers :
● Écologique : en utilisant les mobilités douces les utilisateurs diminueront leur empreinte carbone
● Économique : à la fin de la 2eme année nous avons pour ambition d'avoir pu reverser sur 2 ans 1.8millions d euros à nos keepers certifiés
● Social : grâce aux gardes nous permettons de créer du lien social.
8. Où voyez-vous l’entreprise dans un an ?
Dans un an, on espère avoir bien avancé sur le déploiement, être passés à l’accélération, et surtout avoir recruté nos premiers salariés.
9. Partagez avec nous un moment insolite (succès, échec ou moment fun)
Il y a deux ans, on a voulu postuler à un concours de start-up. Spoiler : on n’avait aucun code, aucune expérience et encore moins une vidéo “corporate”. On a tourné ça un soir à 20h… terminé à minuit… Le résultat ? Une vidéo catastrophique… mais hilarante. On se promet de la ressortir le jour où SafeKeeper passera dans Tech&Co.
10. Si vous aviez un conseil à donner aux entrepreneurs :
Ne restez pas seuls. Entourez-vous, trouvez un réseau, un programme, un regard extérieur. Nous, on a eu la chance de participer à Lyon Start Up et d’être finalistes. Un vrai coup de boost : du feedback, des rencontres, des déclics. Donc n’hésitez pas à aller toquer à la porte de votre région, de votre ville, de votre écosystème. Il y a toujours des gens prêts à vous aider.
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