Interview de Michael CHOISNET, co fondateur de Easytransac SAS
Easytransac, c’est la solution française de paiement tout-en-un : en ligne, sur smartphone, en cashless ou via des terminaux POS. Aujourd’hui, plus de 60 000 entreprises utilisent notre plateforme. Elle est intuitive, sécurisée, made in France, et elle centralise un maximum de méthodes d’encaissement au même endroit.
En travaillant avec des commerçants et des organisateurs d’événements, j’ai constaté qu’ils rencontraient beaucoup de difficultés avec des solutions peu flexibles. L’idée, c’était de concevoir une plateforme unique, simple et modulable, capable de répondre à tous les cas d’usage, sans friction.
Des TPE, PME, commerçants, e-commerçants, collectivités, agences… et même certains grands groupes. On intervient dans plusieurs secteurs : le retail, les services, l’événementiel ou encore les environnements cashless (parc d’attraction, campings, clubs de sport…).
Notre modèle repose sur une commission par transaction, à laquelle s’ajoutent des abonnements pour certains services avancés comme le cashless ou le SoftPOS. On développe aussi, petit à petit, une gamme d’offres SaaS premium.
On s’appuie sur une plateforme 100 % maison, qu’on maîtrise de bout en bout et qui est certifiée PCI-DSS. Côté techno, on utilise du SoftPOS NFC, des API REST, des briques Open Banking, ainsi que du software POS.
On cherche à accélérer notre développement commercial, à renforcer nos équipes tech — que ce soit en sécurité, back-end ou front-end —, à structurer davantage notre support pour les événements, et à faire évoluer notre produit.
On se positionne face à des acteurs comme Stripe, Adyen, Lyra ou SumUp. Ce qui nous différencie, c’est notre approche vraiment omnicanale, notre support humain basé en France, et une grande souplesse pour s’adapter à chaque secteur.
On vise une croissance d’au moins +50 %, avec de nouveaux modules CMS, une ouverture vers d’autres verticales comme les loisirs ou les réseaux de franchises, et le lancement de la version 2.0 de notre plateforme.
On a connu pas mal de moments marquants, mais récemment, on a dû faire face à une rupture totale de nos stocks de terminaux de paiement entre mai et juin, à cause d’une demande bien plus forte que prévu. On a même dû refuser certains contrats, à regret. Frustrant sur le moment, mais c’est aussi le signe qu’on gagne en visibilité et que notre solution répond à un vrai besoin.
Commencez simple, écoutez vos utilisateurs, itérez rapidement. Et surtout, soyez rigoureux sur la sécurité — c’est essentiel, surtout quand on touche au paiement.
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